ARCHIVE-SESSION N°18



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PAYSAGE INTÉRIEUR
installation de Prissyla A. Déchaumet,
actuellement en résidence au Gran Lux.
exposition du 28 juin au 3 juillet 07.
>> infos



NÉO-KLEZ ÉLECTRIFIÉ
En concert-test-première au Gran Lux
David Brossier : violon, accordéon, synthétiseur, programmation
Pierre-Alexis Lavergne : mandoline, balalaïka, guitare, déprogrammation
invité : «brider X» violoncelle.

une base : Musique klezmer et traditionnelle roumaine
la salle studio : jouer avec l’espace fouiller
une nouvelle voie : électricité, amplification, traitement du son, enregistrement, bouclage…

concert gratuit le 28 juin 07 à 20h30.


Dans le cadre de L'été musical de la Loire, à L'Horme, les 23 & 24 juin 07. >> infos
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GRAN LUX / SESSION DE VISIONNAGE N°18



HORAIRES :
SESSION 18/3
jeu 28 juin
19h30--La jetée----------------gratuit
20h30--
Vernissage + concert

ven 29 juin
20h30--Tueurs lune de miel---paf : 5€
23h00--The last waltz----paf : 4€ / 3€*

sam 30 juin
17h00--Sourires/ Bergman----paf : 4€
19h30--La jetée-----------------paf : 2€
21h30--La panthère rose----paf : 5€/4€*
21h00--Amants de la nuit--paf : 4€ / 3€*

dim 1° juillet
17h00--Alice / Scorsese-----paf : 4€
19h30--
Partie de campagne---paf : 3€

lun 2 juillet
19h00--
Partie de campagne---paf : 3€

mar 3 juillet
20h00--Amants de la nuit--paf : 4€
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* tarif réduit pour un 2° film dans la journée.


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GRAN LUX / SESSION - ÉCLATÉE - N°18
mai & juillet 07


SESSION 18/1
du 18 au 20 mai :
L'ARGENT
de Robert Bresson
2 OU 3 CHOSES QUE JE SAIS D'ELLE
de Jean-Luc Godard
2 films de Jean Eustache :
LE COCHON
LA ROSIÈRE DE PESSAC

SESSION 18/2 du 31 mai au 4 juin :
ANDREI ROUBLEV
de Andreï Tarkovski
ORDET
de Carl Theodor Dreyer
8 1/2
de Federico Fellini
CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE de Vincente Minnelli

SESSION 18/3 du 28 juin au 3 juillet :
L'INSPECTEUR S'EMMÊLE (PANTHERE ROSE)
de Blake Edwards
SOURIRES D'UNE NUIT D'ÉTÉ
de Ingmar Bergman
LES AMANTS DE LA NUIT
de Nicholas Ray
LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL
de Leonard Kastle
LA JETÉE de Chris Marker
UNE PARTIE DE CAMPAGNE de Jean Renoir
ALICE N'EST PLUS ICI de Martin Scorsese
THE LAST WALTZ de Martin Scorsese






2 films de Jean Eustache :
dans le cadre de la Rétrospective qui lui est consacrée au cinéma Le France
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LE COCHON
France - 1970 - 16mm - N&B - VF - 50mn
de Jean EUSTACHE & Jean-Michel BARJOL
photo : Philippe Théodière, Renan Polles
production : Luc Moullet


Au petit matin, dans une ferme isolée, 4 hommes se préparent à tuer un cochon ……
quand le rituel sera accompli, la nuit tombera.
Cérémonie ethno-cinématographique sans commentaire.

horaires
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LA ROSIÈRE DE PESSAC
France – 1968 – 16 mm – N&B - VF – 1h05.
de Jean EUSTACHE
photo : Philippe Théodière
production : ORTF


« L’élection de la Rosière de Pessac remonte à 1896. Les municipalités qui se sont succédé, quelles que soient leurs orientations politiques, ont toujours respecté cette tradition, qui a pour objet de récompenser une jeune fille pour ses mérites et aussi sa famille pour une vie exemplaire. » MR. Beyt, directeur de l’office du tourisme de Pessac.
Pour être méritante, il ne vaut mieux pas avoir un alcoolique dans le famille. Notables, prêtres, discours, une vieille rosière de 92 ans, banquet "boire un petit coup, c’est agréable".
ENSEMBLE, TOUT DEVIENS POSSIBLE.

« J’ai souvent souhaité un nouveau réveil, pour renaître, tout ressentir à nouveau, les joies, les peines et tout et tout. Je crois aujourd’hui ce réveil trop grand ou trop dangereux pour l’homme que je suis. Cette porte vers la fidélité qui me visite dans mes rêves peut, je crois, n’être que celle de la mort. »
Jean Eustache – décembre 1981.

horaires
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L'ARGENT
France – 1982 – couleurs – 16mm – 1h25.
de Robert BRESSON
d’après Léon Tolstoï
musique : Jean-Sébastien Bach
avec Christian Patey, Sylvie van den Elsen, Michel Briguet, Caroline Lang.

Un polar haletant avec cambriolage invisible et coup de hache sanglant.
« Ô argent, dieu invisible ! Qu’est-ce que tu nous ne ferais pas faire ? »

Si vous n’avez pas le temps de lire
Le Capital de Marx, regardez l’enchaînement des plans du Dernier Film de Bresson : tout y est simple, effrayant. Suivre la circulation des billets, de l’argent (les 20 premières minutes de Casino à l’échelle d’un film) et comprendre.

Seule trace de dieu, une parcelle de
La Nuit du Chasseur.
Le dernier tiers à la frontière du fantastique.

horaires
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2 OU 3 CHOSES QUE JE SAIS D'ELLE
France – 1967 – SCOPE-COULEURS – 16 mm – 1h35
de Jean-Luc GODARD
photo : Raoul Coutard
montage : Françoise Collin

DES PRODUITS DE CONSOMMATION COLORÉES.
Godard opportuniste notoire s’apprête actuellement à rejoindre le gouvernement de monsieur Nicolas
Sarkozy, et à abroger l’ensemble des prérogatives de financement du CNC afin d’en bénéficier lui-même.
Godard, opportuniste notoire, réagit aux crises de la banlieue avec 40 ans d’avance.
Il fait du collage (de France). Des grands ensembles ou l’infini d’une tasse de café.

Elle, la physique de l’amour.
Elle, la vie d’aujourd’hui. (2007)
Elle, la guerre du moment.
Elle, la call-girl moderne.
Elle, la mort de la beauté moderne.
Elle, la circulation des idées.
Elle, la gestapo des structures.


PROSTITUTION, FAMILLE, PATRIE.
Un film plastique sur du plastique.
Poésie urbaine.

horaires
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ANDREI ROUBLEV
URSS - 1966-67 - 35mm - N&B + couleurs - VOST - 3h06.
réalisation & scénario : Andreï TARKOVSKI
photo : Vadim Youssov
avec Anatoli Solonitzine, Irma Raouch, Nikolaï Sergueiv

Russie, du XV° siècle.
Le moine Andreï Roublev est un célèbre peintre d’icône. Il conteste la valeur d’un « jugement dernier » apocalyptique présidé par un dieu vengeur. Invasion barbare, cruelle et sanguinaire. Le mal, encore. Le vœu de silence, le doute puis sa rencontre avec un fondeur de cloche … et renaître à la vie et à son art.

Si 5 siècles séparent Andreï le cinéaste d’Andreï le peintre,
si le contexte oppressif est différent, en miroir, le portrait et l’autoportrait se confondent,
comment arrive-t-on à bout d’un chef-d’œuvre . Quels sacrifices ? Pourquoi ?


1/ « Le plus important est le symbole qui n’est pas seulement donné à comprendre mais à sentir. Croire en dépit de tout, croire (…) » « L’art agit sur l’âme et donne forme à la structure spirituelle de l’homme. »

2/ Le poète est un homme qui à l’imagination et la psychologie d’un enfant. Sa perception du monde est immédiate, quelles que soient les idées qu’il peut en avoir. Autrement dit, il ne « décrit » pas le monde, il le découvre. »

3/ « C’est une erreur de dire qu’un artiste « cherche » son sujet. Celui-ci mûrit en lui, comme la gestation d’un enfant jusqu’à l’accouchement. L’artiste n’est pas le maître mais le serviteur d’une situation. La création est pour lui la seule forme d’existence possible. Chacune de ses œuvres est en lui comme une poussée irrésistible. Et l’enchaînement de ses actes ne trouve sa légitimité que s’il a foi en son sujet car seule la foi cimente les images en son système, voir en un système de vie. »
Ça peut effrayer…
Esprit élève-toi

Pourquoi vous décrire/appauvrir cette expérience cinématographique d’avenir.

horaires

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(HUIT ET DEMI) 8 1/2 OTTO Y MEZZO
Italie – 1963 – N&B – 35mm – VOST – 2h10.
de Federico FELLINI
scénario : Fellini, Rondi, Pinelli, Flaiano
photo : Gianni di Venanzo
musique : Nino Rota
production : Angelo Rizzoli
avec Marcello Mastroianni, Anouk Aimée, Sandra Milo, Claudia Cardinale, Barbara Steele passe le doigt sur sa bouche. Tous sublime !!!

Guido, un cinéaste en crise d’inspiration, en crise morale, sociale, affective, en crise de soi, de tout. Il prend du repos dans une lumineuse station thermale. Mais tout revient frapper à la porte. Tout et tous : passé, présent, futur, fantasmes, rêves, cauchemar glacé, les bruits, la fureur, les morts, les fantômes, la femme, les femmes, toutes les femmes, les amis, collaborateurs, producteur, acteurs, actrices, critiques de cinéma, les signes, les muses, la magie, Jung, Freud, Dante, Dieu et l’enfant. La terre entière attend après lui.
Dans les vapeurs du sauna, il transpire.

ASA NISI MASA
… Et puis, il y a ce maudit film (une histoire de science-fiction) qu’il ne sait plus comment terminer.
D E P R E S S I O N
Reviendra-t-il à la vie et à la création ?

Alors, avec le cinéma, il est possible de filmer la pensée, de donner une forme à ses structures complexes multidimensionnelles ? Ça m’a retourné le cerveau : c’est ça que je veux faire, encore plus vite, encore plus vite / pour ce grand huit et demi. Fellini donne l’illusion de se visser sur la tête un casque directement relié à la caméra : impudique. Tous les niveaux à égalité. Mais le film se déroule sous nos yeux, alors, qui tire les ficelles, qui filme Fellini/Mastroianni qui ne peut plus filmer ?

« Au cinéma, l’obscur, l’indicible n’excluent pas la clarté, la netteté de l’image. »
A. Tarkovski

Un méga fantasme, un diamant noir
Et la mise en scène : mes neurones s’en pourlèchent la boîte crânienne.

horaires
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CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE
HOME FROM THE HILL
USA – 1959 – Scope-couleurs – 35mm – VOST – 2h30.
de Vincente MINNELLI
photo : Milton Krasner
avec Robert Mitchum, Eleanor Parker, George Peppard, George Hamilton.

Mesdames et Messieurs, devant vos yeux se déploie un cadre en
CINEMASCOPE.
Une scène de chasse à la tombée du jour, jeune et rouge. Or et sang. C’est la charge du
Technicolor. Nous pénétrons dans une forêt artificielle car c’est un film METRO Goldwyn Mayer où l’on ne badine pas avec le réel. On étouffe…
Bientôt, au centre, Robert Mitchum (celui de
Dead Man 30 ans plus tôt). A côté de lui, le Mont Rushmore, c’est un caillou dans une chaussure. Il règne sur son domaine texan, contrôle les destins, terrifié que tout puisse lui glisser entre les doigts. Autour de lui, de jeunes mâles veulent devenir des hommes. Apprentissage, ménage, haine, le rêve implose en image
.
All about drama.

« La perfection est dans l’œil de celui qui regarde. »
Ici, c’est Minnelli, un homo-hétéro d’apparence frêle, chemise jaune, mais un « tyran ». Modeler les sentiments et le monde. Il jongle. Augmentant le faste ou assumant une étrange pauvreté, commercial et populaire, psychanalytique et tragique.
Le dénouement, la quête hallucinée, le dénouement, que la bête meurt, un visage à la douceur du piège, tout se construit pour la note finale.

« Nous avons l’art pour ne pas mourir de la vérité. » Citer Nietzsche, oui, pourquoi pas.

« Une sorte de film abstrait ou mental, ouvert aux puissances de la pensée »
Les Cahiers du Cinéma 45 ans après.

horaires
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ORDET
Suède - 1944 - 16mm - N&B - 1h40
de Carl Theodor DREYER
photo : Henning Bendtsen
avec Henrik Malberg, Emil Hass, Preben Lerdoff Rye.

1930. Quelque part, dans l’aride région du Jütland occidental, un conflit religieux entre 2 visions de Dieu, 2 pratiques (protestantisme à visage humain et dogmatisme desséché), 2 absolus.
« La recherche absolue de l’amour tue l’amour » : il faut que quelqu’un meurt ! … « J’aimais aussi son corps. »

Le vent caresse les herbes hautes. Et la douceur de ces « gros plans glissants ». Le sensuel, le battement des paupières, le soubresaut d’une veine, le repli d’un regard.
Un happy end à la Danoise !?

LA Parole peut Faire des Miracles.

horaires
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LA JETÉE
France – 1963 – N&B – 16mm – 29mn.
de Chris MARKER

Sur la jetée d’Orly, un jeune garçon est frappé par le visage d’une femme qui voit mourir un homme.
Après c’est le vertige immobile et les voyages dans le temps.

horaires
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UNE PARTIE DE CAMPAGNE
France – 1936 – 16mm – N&B – 40mn.
de Jean RENOIR d’après Guy de Maupassant
photo : Claude Renoir
musique : Joseph Kosma
producteur : Pierre Braunberger
avec Sylvia Bataille, Jane Marken, Gabriello, Georges Darnoux, Jacques Borel…

En ce dimanche de l’été 1860, on décide d’aller passer une journée à la campagne ; le bord de l’eau.
/ 40mn de cristallisation / « œuvre incomplète, lambeaux de brouillards gonflés comme la Marne, arraché trop tôt à un rêve intérieur, il faut que je me secoue et que je me frotte les yeux comme pour me soustraire à un envoûtement » / Robes, ombrelles, chapeaux, rires en cascade, danse faunesque, 2 charmeurs en canotier, séduire, se laisser séduire, la bataille sous la balançoire (cf. La balançoire d’Auguste Renoir – 1876), la chansonnette « Bouche fermée », LA NATURE, lumière diffuse qui éclate glorieusement sous les feuillages. Puis repartir et, longtemps après…

Lui : « Je viens souvent ici, tu sais, j’y ai mes meilleurs souvenirs ! »
Elle : « Moi … j’y pense tous les soirs ! »

horaires
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ALICE N'EST PLUS ICI
ALICE DOESN’T LIVE HERE ANY MORE
USA – 1975 – couleurs – 16mm – VOST – 2h02.
de Martin SCORSESE
avec Ellen Burstyn, Kris Kristofferson, Diane Ladd, Harvei Keitel et pendant 4 secondes Laura Dern dans un café.

Scène d’ouverture :Technicolor, un cul flamboyant et maison du « magicien d’Oz ».
Et puis paf, la réalité, un Woman’s picture (type de mélo de la Warner dans les années 40-50) et puis non, un road-movie avec sur le bas côté tous les laissés-pour-compte du rêve américain.
Alice se rêve en haut de l’affiche, chanteuse à Broadway, elle est veuve, un gosse turbulant dans les pattes, tombe sur de sâles types. Et n’en finit pas de servir des œufs au bacon + café à volonté dans les snacks où elle trime.
La route à nouveau, le break chargé à bloc, plus loin, espérer encore brûler les planches.

Le paysage défile, Scorsese embraye les mouvements de caméra au rythme des standards : une chronique brillante, juste.
Et puis Ellen croise le regard bleu de Pat Garrett. Alors, qu’est ce qu’on fait ?

Shoot the dog !
Shoot the dog !

horaires
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THE LAST WALTZ
USA – 1978 – couleurs – 16mm – VOST – 1h52.
de Martin SCORSESE
photo / cadrage : Michael Chapton (Taxi Driver), Vilmos Zsigmond (La porte du paradis), Laszlo Kovacs (Easy Rider) : rien que ça !
avec The Band, Bob Dylan, Butterfield, Clapton, Muddy Waters, Neil Young, Dr John, Rongo Star, Van Morrisson, Ronnie Hawkins…

Documentaire sur / autour de 1976.
Dernier concert d’un groupe emblématique de la musique US (the Band).
Décors : la salle du Winterland Ballroom de San Francisco.
Funérailles en grandes pompes.

20 ans en arrière, on leur prophétisa : « tu gagnera pas gros mais tu baisera plus que Sinatra ! »,
réponse… des interviews aux inserts, les débuts dans les bouges texans, voler pour manger, les dieux vivants ou morts, ces tournées qui usent prématurément les hommes, la passion chévillée au corps mais surtout du LIVE. Où Scorsese (qui sort laminé de « New York, New York » mais qui a toujours du crédit chez son dealer) n’aura pas le droit à une 2° prise. Il éclipse le public, se concentre sur les interprètes, enregistre la fin d’une époque, une culture, une dernière valse de 7 heures : on achève bien les chevaux.

horaires
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QUAND L'INSPECTEUR S'EMMÊLE
A SHOT IN THE DARK
GB – 1964 – Scope-couleurs – 35mm – VOST – 1h41.
de Blake EDWARDS
Musique : Mancini
avec PETER SELLERS (inspecteur Jacques Clouseau), Elke Sommer, George Sanders, Herbert Lom.

Paris : un crime est commis dans l’hôtel particulier du milliardaire Benjamin Ballon. L’affaire semble claire : tout désigne la soubrette, Maria Gambrelli. Mais l’inspecteur Clouseau…… et là, c’est la fin de tout sens commun.
N°2 de la série et le best of the best.

Le long plan séquence du prégénérique met la barre très haute et après, un 747 peut bien s’abattre sur le Gran Lux en pleine séance, ça ne vous empêchera pas de rire comme des baleines et d’aborder l’été avec un optimisme zen.

Un FILM TROP TROP con mais sophistiqué en scope-couleurs.

horaires
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SOURIRES D'UNE NUIT D'ÉTÉ
SOMMARNATTENS LEENDE
Suède - 1955 - 16mm - N&B - 1h42
de Ingmar BERGMAN
photo : Gunnar Fischer
avec Ulla Jacobsson, Gunnar Björnstrand, Eva Dahbeck, Margit Carlquist, Björn Bjelvenstam, jarl Kulle, Harriet Andersson, Ake Fridell

Des femmes, des maris, des amants, des maîtresses, des enfants cachés, une soubrette, un cocher, demeure à la campagne, le mécanisme secret d’un lit, un grand repas aphrodisiaque, la lune, les meules de foin, une folle nuit de chassé-croisé …

Les esprits farceurs de Shakespeare convoqués vers 1900 en Suède.

horaires
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LES AMANTS DE LA NUIT
THEY LIVE BY NIGHT
USA - 1947 - 16mm - N&B - 1h35
de Nicholas RAY
photo : George Diskant
production : John Houseman / RKO
avec Cathy O'Donnell, Farley Granger.

- This boy
Ce garçon
- and this girl
et cette fille
- were never properly introduced to the world we live in…
sont étrangers au monde où nous vivons…
- to tell their story…
voici leur histoire

Ils fuient un destin tragique.


- Mais pourquoi Diable veux-tu créer de la lumière noire ?
- Mais pour pouvoir tourner des scènes de nuit pendant la journée !…

-Tu as vu l’étoile filante ?

SUBLIME adj. (du latin sublimis, élevé dans les airs). Le plus haut, le plus élevé, en parlant des choses morales, intellectuelles : éloquence sublime. // Très grand, noble dans ses actes, ses paroles, ses œuvres : sublime dans son dévouement.
SUBLIME n. m. Ce qu’il y a de plus élevé dans le style, les sentiments, etc.
SUBLIMÉ n. m. Chim. Corps volatilisé et recueilli à l’état solide. // Sublimé corrosif, ou sublimé, chlorure mercurique HgCl2 (substance caustique très toxique).
SUBLIMER v. t. (lat. sublimare, distiller les éléments volatiles).

horaires
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LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL
THE HONEYMOON KILLERS
USA – 1970 – N&B – 35mm – VOST – 1h47.
de Leonard KASTLE
photo : Olivier Wood
musique : Gustav Malher
avec Shirley Stoler, Tony LoBianco.

Ray Fernandez, associé à Martha Beck, une volumineuse infirmière, traque les candidates au mariage un peu mûres mais riches. Ensuite, il y a différentes manières de les tuer.

« Le drame d’une incroyable brutalité que vous allez voir est peut-être un des plus étranges de l’histoire criminelle américaine. Les faits monstrueux décrits ici sont basés sur des reportages et des comptes-rendus d’audience. C’est une histoire vraie. »
(prologue prégénérique)

De la race des films qui ne ressemblent à aucun autre, par un réalisateur (qui vient de l’opéra) dont ce sera l’unique incursion au cinéma.
Documentaire – film noir expérimental – toucher le fantastique, le comique et basculer brutalement dans l’horreur.
Un couple étrange jusqu’à la chaise électrique.

horaires
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